Marcy Thompson #~~No Limit~~#
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| Sujet: Our Darkest Deeds Lun 24 Aoû - 22:36 | |
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Résumé: [justify]Policiers et ambulance firent leur apparition à Golden Lake qui était tout sauf habitué à recevoir de l'agitation dans son petit coin de paradis plus que calme. Évidemment, tous les voisins se réunirent autour, commençant à se poser des questions sur la mort d'Abygail Sinclair qui fut déterminée comme un suicide, morte d'une balle dans la tempe d'après le rapport du médecin légiste. Seulement, est-ce vraiment cela qu'il s'est produit ? Et si Abygail avait en fait été supprimée par le voisin qu'elle avait surpris car elle avait justement assisté à quelque chose qu'elle n'aurait pas dû voir ? Qu'était-ce cette choses ? A-t-elle eut le temps de passer le coup de téléphone à son amie comme prévu ? Avec le peu qu'en savent les voisins, ils se posent de nombreuses questions. Abygail Sinclair n'avait aucune raison de se suicider, heureuse comme elle l'était dans sa petite maison de quartier privé, entourée de ses amis. S'est-elle réellement suicidée ? Y'a-t-il un assassin parmi les habitants de Golden Lake ? Tout le monde est à présent suspect bien que l'affaire soit classée par les policiers, nos chers habitants n'en ont pas fait autant. La méfiance et le manque de confiance sont à présent à l'honneur à Golden Lake car même si nous ne sommes pas le meurtrier d'Abygail Sinclair, nous avons tous nos petits secrets que nous tenons précieusement à garder ... Complète: - Spoiler:
Les jours passent et sont tous semblables dans la ville de Providence dans le Rhode Island. Depuis bien des années, rien d'extraordinaire ne s'est passé alors pourquoi cela changerait-il aujourd'hui ? Eh bien, tout simplement parce que quelqu'un en aurait décidé ainsi. Car oui après tout, en Amérique, chacun est libre de faire ce que bon lui semble. N'est-il pas écrit dans la constitution américaine que chaque citoyen américain a le droit au bonheur ? Quitte à ce que ce bonheur fasse le malheur d'un autre. Par exemple, votre voisin vous « tape sur le système » ou se montre un peu trop ... indiscret et vous ne le supportez plus ? La solution est simple : tuez-le. Aussi, faites-le de manière simple et peu originale sinon, on risquerait de vous remarquer. Procurez-vous donc bêtement une arme, un silencieux de préférence si vous ne souhaitez pas alerter les habitants voisins, puis introduisez vous chez votre voisin adoré -en toute discrétion s'il-vous-plait- et collez lui l'arme sur la tempe, ne lui laissant le temps de s'expliquer et tirer. Radical et malsain ? Mais non ! Voyons, il s'agit simplement d'une manière rapide et efficace de se débarrasser des personnes qui nous encombrent et qui en savent un peu trop sur des sujets dont elles ne devraient pas avoir connaissance. Pourquoi raconter tout cela ? Peut-être parce que ce « petit incident » est arrivé dans l'un des quartiers riches et fermés de Providence.
Abygail Sinclair, femme d'une quarantaine d'années encore et toujours célibataire. Pourquoi ? Simplement parce que l'âme-soeur ne lui était pas encore apparue et puis vu son âge, elle avait commencé à jeter l'éponge, préférant finir seule et en bon état d'esprit que de se chercher un mari à la va-vite et d'être malheureuse comme jamais. Le vieux dicton ne dit-il pas « mieux vaut être seule que mal accompagné » ? Elle l'avait donc pris au pied de la lettre. Cette femme à la chevelure rousse et au regard bleu acier était très appréciée de tous dans le petit quartier de Golden Lake. Amie dévouée d'une majorité des femmes du quartier, peu remarquée des hommes et nounou enjouée pour les enfants de tout ce petit monde. Oui, rien n'était à reprocher chez Abygail. Elle avait, comme presque tout le monde, son petit train-train habituel qu'elle pratiquait chaque jour sans exception. Le lundi, elle se rendait à la supérette du quartier afin de remplir le frigidaire pour la semaine. Le mardi, elle cuisinait avec amour des muffins et autres pâtisseries à la perfection qu'elle distribuait ensuite à ses voisins -sans oublier que ces derniers devaient lui rendre le panier dans lequel se trouvait les muffins une fois celui-ci vidé. Le mercredi, Abygail faisait tout simplement le ménage de fond en comble dans la maison qu'elle occupait seule, un peu trop grande d'ailleurs pour une unique personne. Le jeudi était la journée de lessive où même les vêtements propres et non portés passaient. Le vendredi ? Il s'agissait du jour où elle allait faire du lèche-vitrines sans jamais rien rapporter quand elle revenait dans son « petit » chez elle. Les samedis et dimanches, elle avait coutume de garder les enfants des voisins pour que ces derniers puissent passer la journée en amoureux après une longue semaine de travail sans s'être accordé un peu de bon temps. On peut effectivement dire qu'elle avait une vie bien ... banale pour ne pas dire ennuyeuse. En effet, sa vie n'avait rien de bien extraordinaire et c'était peu de le dire alors, qu'a-t-elle bien put faire pour que la mort frappe à sa porte du jour au lendemain ?
Un matin comme tant d'autre à Golden Lake. Le ciel de la côte Est des Etats-Unis était comme à son habitude : tirant sur le gris bien qu'il faisait beau ce jour-ci. On était un mercredi, Abygail nettoyait donc sa maison comme chaque fois que ce jour de la semaine survenait. Alors qu'elle se trouvait dans la petite salle à l'arrière de la maison, astiquant à la perfection ses fenêtres, Abygail posa par pur hasard son regard bleu acier sur la demeure de l'un de ses voisins. A ce moment-même, elle se figea, laissant tomber sur son parquet parfaitement ciré le flacon contenant le produit des vitres qui éclata sur le sol, laissant échapper un liquide bleuâtre qui s'incrusta dans le bois. Repérée par son voisin, elle détourna son regard, comme si de rien n'était bien qu'elle fut très mauvaise actrice. Elle s'empressa d'entreprendre le nettoyage du parquet bien qu'avec difficulté puisque ses gestes étaient plus nerveux qu'autre chose, étant presque prise de tremblements. Elle n'espérait qu'une chose, que son voisin ne l'ait pas surprise en train de l'observer par mégarde dans son activité que jamais elle n'aurait dû voir. Cette nuit-là, Abygail ne trouva pas le sommeil, encore sous le choc du spectacle auquel elle avait assisté plus tôt dans la journée et ne cessa de se repasser la scène dans sa petite tête, se tournant et retournant sous ses couvertures. Devait-elle agir ? Faire quoique ce soit après le malheureux acte qu'avait commis son voisin ? C'était la question qu'elle s'était posée toute la nuit jusqu'au petit matin où elle dû se lever bien que sans grande conviction. Jeudi, journée de lessive mais avant tout, Abygail décida de sortir les poubelles, encore perdue dans ses pensées à propos de la veille. Sacs en main, elle passa le seuil de sa porte et effectua une vingtaine de pas entre ce dernier et le trottoir où se trouvait les poubelles. Elle croisa l'un de ses voisins, celui qu'elle avait surpris la veille, en faire de même et leurs regards se croisèrent. L'un était d'un froid incroyable, l'autre tentant de rester la plus calme possible. Inutile de vous dire à qui appartient untel ou untel regard. Abygail ne s'était pas empressée de rentrer chez elle après avoir mis les poubelles là où elles devaient se trouver non, elle avait fait en sorte de paraître sereine bien qu'en arrivant chez elle, elle ferma derrière elle la porte à double tour. Elle attrapa ensuite le téléphone afin d'appeler l'une de ses amies les plus proches qui vivaient elle aussi dans le quartier afin de vider son sac et de retirer ce poids énorme qu'elle avait sur le coeur.
Vendredi, jour où Abygail aurait dû sortir de chez elle, parfaitement coiffée et habillée avec un grand sourire aux lèvres digne d'une publicité Colgate, prête à se rendre en ville pour son éternel lèche-vitrines bien qu'elle revenait les mains vides. Eh bien non, ce matin-là, la porte d'Abygail ne s'ouvra pas en laissant découvrir une femme quasiment parfaite ; à vrai dire, elle ne s'ouvra tout simplement pas. Le voisinage s'en étonna, certes mais se dirent qu'elle devait certainement être malade, rien de bien inquiétant. Samedi vint alors et Mrs. Reynolds traversa le petit quartier pour laisser ses enfants comme elle le faisait un week end sur deux seulement quand elle sonna, pas de réponse. Les rideaux de la maison étant tous tirés, Mrs. Reynolds se posa alors des questions, faisant alors le tour de la demeure de sa chère voisine pour savoir ce qu'il se passait. Frappant à la porte arrière, elle n'eut une fois de plus pas de réponse mais sachant où se trouvait le double de la clé en cas de besoin, elle prit la peine de s'en servir pour entrer chez son amie. Plusieurs fois elle l'appela mais aucune réponse ne lui fut donné. Elle entra alors plus en profondeur dans la maison et découvrit, au milieu du salon, le corps inanimé d'Abygail, baignant dans une marre de sang les yeux grands ouverts, tenant dans sa main droite un petit revolver qui aurait sûrement servit à ce que sa vie s'éteigne. Un peu plus loin, toujours sur le sol, se trouvait le combiné du téléphone de la propriétaire des lieux, décroché. Mrs. Reynolds, après être restée quelques instants pétrifiée par ce qu'elle venait de voir, ne tarda pas d'appeler les autorités sans toucher à quoi que ce soit dans la maison.
Policiers et ambulance firent leur apparition à Golden Lake qui était tout sauf habitué à recevoir de l'agitation dans son petit coin de paradis plus que calme. Évidemment, tous les voisins se réunirent autour, commençant à se poser des questions sur la mort d'Abygail Sinclair qui fut déterminée comme un suicide, morte d'une balle dans la tempe d'après le rapport du médecin légiste. Seulement, est-ce vraiment cela qu'il s'est produit ? Et si Abygail avait en fait été supprimée par le voisin qu'elle avait surpris car elle avait justement assisté à quelque chose qu'elle n'aurait pas dû voir ? Qu'était-ce cette choses ? A-t-elle eut le temps de passer le coup de téléphone à son amie comme prévu ? Avec le peu qu'en savent les voisins, ils se posent de nombreuses questions. Abygail Sinclair n'avait aucune raison de se suicider, heureuse comme elle l'était dans sa petite maison de quartier privé, entourée de ses amis. S'est-elle réellement suicidée ? Y'a-t-il un assassin parmi les habitants de Golden Lake ? Tout le monde est à présent suspect bien que l'affaire soit classée par les policiers, nos chers habitants n'en ont pas fait autant. La méfiance et le manque de confiance sont à présent à l'honneur à Golden Lake car même si nous ne sommes pas le meurtrier d'Abygail Sinclair, nous avons tous nos petits secrets que nous tenons précieusement à garder ...
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